Wednesday, January 22, 2014

 

Cherchez bien et vous trouverez, mais vous devrez probablement farfouiller pas mal

JACQIES GIRARD – HOMMES ET BFEMMES CÉLÈBRES ET REMARQUABLES D’AUVERGNE, DU BOURBONNAIS ET DU VELAY – EDITIONS DE LA MONTMARIE – 2005

Un livre fascinant par sa taille et le fait que ce soit le travail d’un seul homme, le travail d’une vie qui a été remplie par des petites fiches. C’est bien sûr un outil fabuleux, même s’il est un peu dur de s’y retrouver dans le listing alphabétique qui ne l’est pas entièrement.

Je ne dirai que ce que je peux dire.

Il n’y a pas eu deux AGNE III Baron d’Olliergues. Le second est bien sûr Agne IV, celui qui a fait construire le pont roman, qui a fait agrandir la chapelle castrale pour accueillir ses treize enfants survivants et leur personnel, mais surtout, surtout celui qui a épousé par dérogation  papale sa cousine Anne de Turenne qui a apporté dans la famille des La Tour d’Auvergne Baron d’Olliergues le titre de Vicomte de Turenne. On peut imaginer sans se tromper que la Sainte Anne Trinitaire déposée quelque part dans le château, restaurée sous les soins du Maire Lucien Drouot dans les années 1970, et qui vaut une . . . grosse . . . fortune aujourd’hui, a été commandée et reçue en hommage à Anne de Beaufort, marié La Tour d’Auvergne, Baronne d’Olliergues et Vicomtesse de Turenne.

Dommage qu’il ne soit pas plus explicite sur Henri de Turenne, Baron d’Olliergues et Vicomte de Turenne, branche mineure ou pas de la famille des La Tour d’Auvergne, il n’en a pas moins été enterré dans la Basilique Saint Denis, sépulture des rois de France parce que depuis le Moyen Âge les armes de la ville d’Olliergues portent un bandeau rouge de bâtardise royale et donc Henri de Turenne avait du sang royal, comme le Prince de Condé à côté duquel il fut enterré et Bossuet justement mentionna en parallèle Henri de Turenne dans l’oraison funèbre du Prince de Condé. Il aurait même pu résoudre le problème de quel roi de France et quelle baronne d’Olliergues ont convolé dans une nuit de bienvenue lors d’une visite dans ces temps reculés où l’hospitalité féodale n’était pas un vain mot. Cela a bien changé dans nos temps de République et de couples non mariés.

Il aurait pu alors s’alourdir sur le sort de ses os qui furent pillés à la révolution, dont les dents ont été vendues une à une par le gardien de la basilique, dont les restes osseux ont été récupérés par Bonaparte et déposées dans un jardin aux plantes quelconque de Paris pour plus tard être transférés aux Invalides par Napoléon.

Cela lui aurait permis de s’étonner que la ville d’Olliergues n’ait pas encore donner le nom d’un des plus célèbres barons de la ville à une rue ou un bâtiment public quelconque, comme la bibliothèque municipale qui n’a pas de nom.

Mais ce livre reste un livre de référence.


Dr Jacques COULARDEAU

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